mercredi 10 juillet 2013

En écoutant les vibrations du sel


La mine basse, regard tourné vers l'enveloppe scellée du coeur, soucis sans cesse savoir peser. Et dans la nuit du jour chaviré, Xenakis (Metastasis), Varèse (Poème électronique), Messiaen (Fête des belles eaux, Turangalîla, Le Merle noir, etc.), Stockhausen (Telemusik), John Cage, et Chostakovitch, et Grieg, et Ligeti... Je cherche un nouveau souvenir à oublier. Un nouveau style grave d'alternateur. Tranströmer (Baltiques) : « VII. Le clavier qui s'est tu durant tout Parsifal (mais qui a écouté) peut enfin exprimer quelque chose. / Soupirs... sospiri... / Quand Liszt joue ce soir, il garde la pédale marine pressée / pour que les forces vertes de la mer remontent par le sol et s'unissent aux pierres de l'édifice. / Bonsoir, belles profondeurs! / La gondole est lourdement chargée de vie, elle est simple et noire. / VIII. Ai rêvé que je devais retourner à l'école mais que j'arrivais en retard » Etc.
La mine de sel. Toujours soupirera. Dans ma main inexercée. L'estampe que tu m'offris m'écrase encore. M'écrase et l'ange a fermé le cercle du sens.