mardi 8 mai 2012

À cheval sur les heures.




(Copyright André Bourgeois. Toute reproduction est interdite.)


Le soleil en passant par Pré-d'en-Haut, à cheval sur les heures qui glapissent joyeusement, ne chasse pas tous les nuages. Et le fleuve que j'ai en moi est secoué de grandes marées. Passent les étreintes, passent les parapets. Je prends la prochaine vague vers l'amont à bras-le-corps. Y a-t-il un sens à ces rires ruisselants des goélands, virtuels amants? À bras-le-corps, le mien. Et seul devant le mascaret de ma vie.

Seul.

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